Face à l’essoufflement du livret A et de l’assurance vie, un bon nombre d’épargnants choisissent d’investir leur argent sur la bourse. Ce placement classique séduit grâce à des rendements constants en perpétuelle évolution, ce malgré la conjoncture. Il faudra tout de même des prérequis pour pouvoir miser sur les piliers de l’économie moderne.
La bourse demande un minimum de savoir-faire
Comme tout projet sérieux, la bourse demande une mûre réflexion. Les néophytes ont intérêt à bien s’informer, quitte à suivre des cours. Il existe divers programmes d’aide pour les débutants pour comprendre le CAC40, Nasdaq, Nikkei et tous les autres. Ceux qui découvrent tout pourront apprendre quelle partie de leur patrimoine ils doivent placer. Il faut souvent miser jusqu’à 100 000 euros pour vivre exclusivement de ses rentes boursières. Toutes les personnes intéressées par ce revenu devraient consacrer du temps pour lire les rapports annuels. C’est un excellent moyen pour scruter les sociétés les mieux cotées sur les grandes places telles que Wall Street. Ce serait encore plus malin de consulter les espaces dédiés aux actionnaires sur leurs sites Internet pour obtenir des renseignements cruciaux.
Ces lieux publient surtout les formules gagnantes. Paradoxalement, les forums se chargent d’énumérer les dangers de chaque valeur. Les discussions passionnées mettent en garde contre les « fausses bonnes idées ». Il faudra également suivre de près les analyses synthétiques dressées par les spécialistes de l’économie contemporaine. Le but de l’exercice est d’encourager l’esprit critique. L’idéal serait de raisonner comme un trader. La question du timing compte beaucoup. En effet, il s’agit de choisir le bon moment pour vendre ses actions. Puis, le flair devrait faire partie de la panoplie de l’investisseur. Il doit se détacher de ses sentiments pour enfin atteindre la claire-voyance. Cette qualité ne s’acquiert pas à la faculté des sciences économiques…
Il faut diversifier et cibler les investissements qui rapportent
Comme l’adage le dit si bien, ce serait préférable de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier (sic). Le risque reste réel, quelles que soient les décisions prises. L’histoire avec un grand H a montré à plusieurs reprises que le système peut s’écrouler à tout moment. Heureusement, les actionnaires finissent par se relever. Cela vient parfois d’un important « cash flow », mais pas seulement. Beaucoup de ces investisseurs s’efforcent de croire en divers produits pour parvenir à reprendre le contrôle après le crash de quelques valeurs. Les personnes qui misent la même entreprise depuis des années sont très rares.
Elles payent aussi cette imprudence en cas de pépin. Pour vivre du placement boursier, il faut au moins 8 à 12 portefeuilles dans différents domaines. Les secteurs piliers évoluent avec le temps, alors il faudra suivre. Cela dit, des valeurs sûres et pratiquement stables comme Coca Cola ont aussi leurs lots de millionnaires. Ce sont des actionnaires qui y détiennent des parts depuis les années 70. Le rendement est tel qu’ils ont accumulé suffisamment d’argent pour ne pas travailler sur deux générations. Pour 2020, la pandémie ne facilite pas la tâche aux entreprises ainsi qu’à leurs rentiers. Cependant, certains domaines constituent encore des valeurs sûres. Le secteur des services à la personne va encore parler de lui pendant un bout de temps. Les modes de consommations changent en misant davantage sur les numériques. Google, Facebook, Amazon et les géants d’Internet vont continuer de rapporter.